THÉÂTRE

Vendredi 6 et samedi 7 juin 2003

Vendredi 13 et samedi 14 juin 2003

Salle Jean Vilar, à 20h45

" George DANDIN "

par le théâtre du 


Le Théâtre du de Saint-Pierre du Perray présente :

George Dandin de Molière

Mise en scène : Fiacre

Assisté de : Caroline MAYDAT & Matthieu MIENS

Costumes : Caroline MAYDAT

Création lumière : RICO

Décors : Sylvain LANGLADE & RICO

Photo et affiche : PROMOCONCEPT

Avec :

George Dandin : Fiacre Angélique : Caroline MAYDAT Monsieur de Sotenville : Matthieu MIENS Madame de Sotenville : Jade COLLINET Clitandre : Christophe COUTURIER Claudine : Delphine RACLET Lubin et Colin : Sylvain LANGLADE Rod Serling (en alternance) : Gilles COUTURIER Michel VERTALLIER La Mort : Camille RAMBUR Monseigneur Haliniak : R !CJ

La scène se passe en province, au XVIIème siècle…

George Dandin

Je suis marié, nom de Dieu, je suis marié!

Ben oui, c'est vrai, quoi, je suis marié, les autres, ils sont pas comme moi depuis qu'ils se sont mariés.

Non, mais quand on y pense, c'est vrai, les autres paysans, mes copains d'enfance, ils sont mariés, eux aussi, moi j'ai été le dernier à me marier, et, bon, enfin… Je veux dire, euh, ben, ils sont heureux.

Ouais ils sont heureux, ils ont une bonne femme comme on les trouve de part chez nous, des hanches larges, des gros nicho…. Euh, une belle poitrine, une bonne ossature, non parce que les os fins, c'est bon dans les chambres à coucher, mais pour ramasser les carottes… Enfin, bon… C'est une femme quoi, elle travaille et elle fait ce que fait une femme, quoi, enfin elle fait ce que DOIT faire une femme ! Les autres femmes sont déjà grosses ! elles vont donner un héritier, c'est important ça les héritiers pour la terre, c'est quand même important ! Elles sont grosses ! elles sont grosses, et si elles sont grosses, c'est qu'elles bais… c'est qu'elles font leurs devoirs de femme !!! ah, ben oui, ça, ça fait aussi partie des devoirs d'une femme !

Ben la mienne… elle est belle, ah ça ! elle est belle ! Tout le monde me l'a dit le jour du mariage ! elle est belle ta femme !!! ouais… elle est belle… mais bon, c'est pas pour ça qu'elle fait ses devoirs de femme !... Pourtant, on est marié ! J'ai le droit maintenant, non ? Et ben ma femme, c'est comme Marie dans les églises, elle est vierge et elle est en pierre ! Donc elle le reste…

Mon père me disait que les femmes ont une araignée dans la tête ! Ça doit être vrai, c'est peut-être cette araignée qui fait que ma femme a mal à la tête dès qu'elle s'allonge… C'est vrai c'est dangereux une araignée… C'est bizarre, qu'elle en ai une comme ça. De toutes façons avec les femmes…

Quand j'y repense, ça m'embête que les autres trouvent que ma femme est belle… Ouais, c'est ça, ça m'embête… Je me méfie de ces regards sur ma femme, on ne sait jamais, des fois, même ceux qui se disent vos amis peuvent vous donner des cornes.

Mais bon, même si elle aime bien être regardée, pas par moi c'est bizarre, je crois pas que ma femme puisse me faire cocu. Elle aime pas ces choses-là… C'est vrai, si elle aimait ces choses-là, elle ferait ses devoirs, non ? Elle en a un homme, un vrai, hein ? Ben si…

Heureusement qu'on est marié, sinon je me demanderai si elle m'aime…

Angélique

Ne me condamnez pas trop vite, et mettez-vous un peu à ma place.

Je suis une jeune fille élevée dans le raffinement, habillée de dentelles et de rubans, et comme toutes jeunes filles ayant appris l'amour dans les livres, j'attendais le prince charmant : Cet homme qui m'aurait fait vivre comme une princesse, me couvrant de fleurs et de mots tendres, me récitant son amour à longueur de journée sans jamais s'en lasser…

Tout un programme ! N'est ce pas messieurs ?

Au lieu de cela me voilà transformée en monnaie d'échange : mes parents me livrent au plus offrant. Je deviens donc la femme d'un homme que je n'ai jamais vu avant cela, qui n'aura eu besoin que du consentement de mes parents pour décider de mon avenir, qui n'aura pas jugé utile de me séduire et encore moins de me demander mon avis. Un paysan ! Un George Dandin ! Un homme dont la délicatesse est égale à celle d'un taureau face à une vache, d'une grossièreté sans pareille en paroles et en actes.

L'eau de rose et le fumier ne font pas bon ménage.

C'est décidé je vais me venger ! Si le prince charmant dont je rêvais n'est pas mon mari, ce sera donc un autre : J'écouterai par la bouche de qui voudra ce que je rêve d'entendre ! George Dandin ? Qui s'en soucie? Mes parents le méprisent autant que moi, il me sera très facile de leur faire prendre mon parti.

Et s'il s'en mêle, ce paysan va regretter d'avoir dis " oui " !

Clitandre

L'amour est comme un champ de bataille. Une lutte où seuls les plus rusés triomphent.

Pour ma part, il s'agit plus d'un jeu dans lequel il faut savoir bluffer. Cela nécessite d'avoir de l'esprit, et il en faut lorsque l'on est assisté d'un laquais aussi brillant qu'une nuit sans lune… Qu'à cela ne tienne, je les aurais toutes ! Peu m'importe qu'elles soient nobles ou servantes du moment que j'arrive à mes fins.

Et ce n'est pas ce rustaud de Dandin qui va m'arrêter !

Qu'il y vienne et nous verront qui, du paysan ou du gentilhomme l'emportera.

La jeune Angélique tombera dans mes filets, un point c'est tout !…

Et puis Claudine aussi…

Monsieur de Sotenville

Suis-je connu de vous ? Je m'appelle le baron de Sotenville. Mon nom est connu à la Cour et le Roi rit quand il écoute mes exploits. Je suis fier de ma noblesse et fier de mes ascendants.

Tout commença avec le premier baron de Sotenville, Enguerrand. Dernier fils d'un favori du Roi Charles III dit le Simple, il fut nommé baron d'une ville si intelligente par rapport à lui qu'il fut nommé "le baron le plus sot de la ville ", un sot-en-ville.

Mais nous sommes très intelligents maintenant, à l'image de mon ancêtre, du XIIIème siècle, Charles de Sotenville, qui réussit, brillament, à comprendre les mouvements des pions du jeu d'échecs au bout de trois ans, alors que son père et son grand-père en ont été incapables toute leur vie durant ! C'est un preuve évidente de progrès intellectuel ! Depuis mon illustre ancêtre, tous les barons de Sotenville s'efforcèrent de n'avoir qu'un enfant. En effet, Charles, le penseur de la famille comme vous l'avez compris, eu le raisonnement évident que toute l'intelligence devait se concentrer sur un seul enfant. S'il y avait deux enfants, il y aurait deux cerveaux et donc une intelligence divisée en deux ! Une autre raison de l'enfant unique : la chasteté, la famille n'a jamais été très adroite du point de vue sexuel.

Outre l'intelligence, notre principale qualité est la bravoure :

Ainsi mon aïeul, Bertrand de Sotenville vendit tous ses biens, vêtements compris, pour faire fortune au Québec. Curieusement, il finit pauvre…

Mon père, Jean-Gilles de Sotenville, s'enrôla dans l'armée contre la rebelle de Montauban. Se blessant accidentellement au derrière avec son arme, il ne put assister qu'en spectateur au grand siège de la ville. Assister à un siège assis sur un siège, j'ai trouvé cela d'une rare intelligence et ne peux retenir une larme devant ce bel esprit.

Je mis longtemps pour réussir à lire et à écrire, mais ma sage mère, Gertrude de Sotenville, née Villagidio me répétait souvent : " on écrit plus difficilement sur la pierre que sur le sable, mais ça reste plus longtemps. "

Adulte, je rencontrai la femme de ma vie, Jacqueline de la Prudoterie. Je ne compris pas tout de suite pourquoi je me sentais attiré vers elle ni ce qu'elle me voulait, mais au bout de quatre ans de rencontres et de réflexions, nous nous mariâmes. Quinze ans plus tard (je rappelle que nous sommes très chastes) naquit ma fille unique, Angélique. Nobles mais très pauvres, nous dûmes la marier à un riche paysan, George Dandin. C'est un roturier, je sais, mais nous n'avions pas le choix… L'argent de mon gendre nous remis sur pieds, et je pensais que tout désormais irait pour le mieux…

Jusqu'à aujourd'hui…

Madame de Sotenville

Jour de Dieu ! Vous ici, quelle idée charmante ! Avez vous ouï, dites moi, cette affreuse affaire qui nous secoue depuis peu ? Non ? Alors laissez-moi vous conter le fait. Tout commença le 18 juillet 1649 quand on me présenta au beau, brave et fringuant baron de Sotenville. Je tombai immédiatement sous son charme inné. Mais naturellement je me dérobai, ainsi qu'il convenait, à ses avances et lui refusai mes faveurs.( Je ne m'appelle pas De la Prudoterie pour rien !) Après quatre merveilleuses années au cours desquelles nous parcourûmes jusqu'aux moindres recoins de la carte du Tendre, nous nous mariâmes en grande pompe. La splendeur de la cérémonie n'eut d'égal que son coût : le mariage nous laissa ruinés… mais comblés : le Roi lui-même avait béni notre union ! À peine quinze ans plus tard, naquit notre première enfant, si douce et belle, si candide et si innocente que nous la baptisâmes Angélique dans la plus pure tradition de chasteté qui par tout temps a fait la gloire de ma famille. Nous conçûmes pour elle de grands projets dont la réalisation s'avéra plus compliquée que prévu en raison de notre ruine… d'où il tient qu'elle ait reçu pour époux l'homme qu'on lui connaît aujourd'hui.

Mon mari, déterminé par une obscure tradition familiale dont je n'entends goutte, décida qu'Angélique serait aussi l'unique gardien de notre amour. Je crois que sa pensée est que l'intelligence se concentre sur un seul et unique enfant, les autres étant par la même condamnés à n'être que des sots, comme le furent, hélas, les malheureux ascendants de mon époux qui, quant à lui, a brillamment pris sa revanche sur son nom…

Nous autres de la Prudoterie avons une autre philosophie, introduite par la très illustre Jacqueline dont je suis l'indigne homonyme. Elle avait ainsi coutume de dire que les femmes ne devaient pas se mêler de politique mais se préoccuper seulement d'être belles. Je répondis donc à mon époux qu'à ce qu'il me semblait, l'intelligence ne pouvait tout bonnement pas se fixer forcément sur le premier né puisque, toute intelligente qu'elle soit, elle devait être bien incapable de prévoir son sexe. Ainsi notre fille Angélique appartient à la gent féminine ! Mais je fis aussitôt à part moi cette réflexion qu'étant femme, donc ravissante, je ne pouvais prétendre à égaler la puissance intellectuelle de mon sage mari. On me fait, en effet, souvent part de mon insolente beauté. Je le suis véritablement à ravir !

Mais… voyez où je m'égare…

Si vous m'en croyez, vous irez trouver monsieur mon époux qui vous contera l'affaire mieux que je le ferai. Pour preuve de son esprit, je vous avoue que lorsque nous parlons tous deux, il soutient la conversation à lui seul !

Claudine Servante d'Angélique et militante au M.L.F

" C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon et cela crie vengeance au Ciel. " Oui vengeance ! Et si le ciel ne nous aide pas, ma ruse sera de bien servir ma maîtresse, Angélique née de Sotenville. Une femme si élégante et dont l'esprit et si plein de finesse mariée sous la contrainte à ce dindon de Dandin. Mais Madame compte sur moi pour faire de ce mariage une farce et je vais m'y employer de toutes mes forces.

Les femmes sont des bijoux et l'on ne saurait mettre une pierre précieuse dans les mains épaisses d'un vulgaire paysan. Elles s'ouvrent comme des fleurs aux paroles des esprits délicats et romantiques, et se fanent lorsqu'elles sont arrosées par la grossièreté d'un mari laid et rustre.

Aucune femme ne peut souffrir d'être mal mariée. Et, si c'est le cas, il est de son devoir de corriger l'affront que la vie lui a fait en prenant un bel amant dont les moments d'entretien ne sont que de doux trêves à cette guerre.

Et c'est en ce sens que je m'appliquerai à servir ma maîtresse et à faire de ce pendard de Dandin le cocu qu'il mérite d'être !

Lubin

Je m'appelle Lubin, j'ai 28 ans et ne connais point mon père. Quant à ma mère, elle est morte, il y a 20 ans, d'un pied bot. Je vis au jour le jour. J'explique le latin quoique jamais je ne l'ai appris, et, par ma foi, je suis une personne pleine de… euh… d'esprit.

D'ailleurs, il faut que je vous conte ce qui vient de m'arriver pour vous le prouver.

Ce matin, en cherchant quelques restes dans la poubelle d'une auberge, je tombe sur monsieur Clitande qui me demande de transmettre un message à une jeune personne qu'il a entrevu et avec laquelle il aimerait parler. Il fallait que je fasse cela sans être vu de son mari ou d'une autre personne, et il me donne trois pièces d'or pour cela.

En plus de l'argent gagné si facilement, j'ai trouvé une femme, la plus belle et la plus maligne du monde, Claudine. Rien que d'écrire son nom, j'ai le cœur tout tribouillé.

Tout comme moi, elle a eu le coup de foudre dès le premier regard.

Je pense que nous nous marierons très prochainement, vu les nombreuses avances qu'elle me fait !

Les décors

Ils représentent, de gauche à droite :

La maison de Dandin, nous pouvons remarquer que les murs sont jaunes, couleur qui est, par excellence, celle du cocu. Des cornes de cerf ornent la porte d'entrée. Un balcon sous lequel est posé un banc, s'ouvre sur une cour, attendant la sérénade pour la femme qui y habite.

En face, la maison des Sotenville avec ses deux portes, l'une destinée au mari, l'autre à sa femme. La fenêtre côté jardin représente la chambre de Monsieur, et côté cour, celle de Madame.

Ces décors ont été faits dans des panneaux de contreplaqué de 2m50 sur 1m recouverts de papier-peint.

La fontaine, quant à elle, permet à Dandin de garder la tête froide lorsque Lubin lui apprend qu'il est cocu, elle est réalisée avec un tonneau en plastique.

Une vielle barrière de bois symbolise la séparation entre la vie de Dandin et le mal (Clitandre) qui y est apparu.

Nous remarquerons tout au long de la pièce trois éclairages différents, correspondant aux moments de la journée, acte un, le matin, acte deux, le midi, acte trois la nuit.

Remerciements

Le Théâtre du Pax de Saint-Pierre-du-Perray tient à remercier tous ceux qui lui ont permis de monter ce spectacle :

L'Association Promoconcept de Saint-Pierre-du-Perray, www.perray.com L'Imprimerie Willaume Egret, 6, ruelle du Vieux Marché, à Saint-Pierre-du-Perray, La Brocante Saint-Spire, 63, rue Saint-Spire, 91100 Corbeil-Essonnes, La société de distribution La Flèche Bricomarché de Saint-Pierre-du-Perray Et notre ville, Saint-Pierre-du-Perray, et ses services…

Avant le spectacle

À tous les cocus, Mes frères, il paraît que c'est de notre faute !

Vol en-dedans d'un nid de cocus

Personnage de farce traditionnel, le cocu fait rire, rassure (parce que lui est trompé par sa femme et pas nous !) et plonge le spectateur, en général masculin, dans une position relativement sadique. Il amuse par sa situation déshonorante et son ridicule donne la part belle à sa femme et, surtout, à l'amant. On se gausse du cocu, plus risible s'il est homme, on se flatte de s'identifier au galant, fourbe et plein d'esprit, pour le sexe fort et on pioche des idées d'intrigue pour le sexe faible. Des antiques à Molière, de Labiche à Feydeau, de Guitry aux placards chers au théâtre de boulevard, le trio amoureux ne cesse d'amuser, jouant sur des ressorts de literie dramatiques toujours neufs malgré la fréquence des intrigues. Mais George Dandin pose un problème.

Sommes-nous en face d'une farce, d'une comédie ou d'un drame conjugal ?

Certains metteurs en scène se sont essayés à une lecture plus tragique de la pièce en représentant un Dandin tyran domestique et une Angélique victime. Même s'il reste évident que la dénonciation des mariages forcés est une récurrence chez Molière, le propos principal, sur George Dandin semble être tout autre. Faire de cette pièce une tragédie risquerait de rendre hors-sujet des personnages chers à la farce comme Lubin et Claudine que l'intrigue met en avant. Ainsi, une telle lecture bien que fort intéressante passe à côté d'un point primordial, celui de la comédie, toujours utilisée comme alibi pour représenter l'homme dans ses travers. La pièce tourne autour d'un fait Dandin est cocu, du moins par la pensée, et sa femme est fourbe. Là où cette comédie sort des sentiers farcesques, c'est bien dans ces personnages eux-mêmes, Dandin est rustre, mais sincère, il est marié et son désir de fidélité et de reconnaissance demeure juste. Angélique, elle, mariée de force à un homme qu'elle rejette, est compréhensible dans sa révolte autant que dans ses désirs. En faire une garce serait réducteur et faux. Angélique, contrairement à Harpagon, dont l'amour pour l'argent ne souffre aucune circonstance atténuante, n'a pas de vice gratuit. Il fallait que le ridicule passe dans les personnages eux-mêmes plutôt que dans leurs intentions, afin de donner la part qu'il leur revient aux ridicules réelles, les valets, les Sotenville (dont le nom reste un jeu de mots) et Clitandre, jeune premier pervers à la recherche du moindre jupon. La vie et la situation de Dandin sont horribles, dignes de figurer dans la Quatrième Dimension. Prisonnier du mépris et des railleries de tous, coincé dans une maison inhabitable qu'il défend contre un adultère de l'intérieur et de l'extérieur, voisin de beaux-parents aveugles volontaires, le repos lui est interdit, la justice également. L'issue serait-elle dans le puits posé sur la place ? Ici le texte et les costumes restent au XVIIème siècle, les anachronismes n'existent que pour traduire plus efficacement les intentions et les folies…

Trouverons-nous le talent de vous en faire rire ?

Article rédigé par le metteur en scène : Fiacre


Prix des places :

  • -25 ans : 3,80 €

  • Adultes : 7,60 €

  • Gratuit pour les moins de 8 ans Etudiants, chômeurs, RMIstes..


Réservations Théâtre du Pax 01.60.89.06.71 - 06.30.48.47.39

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